Dans ce baromètre, la préfecture renseigne et explique que depuis le 1er janvier 2022, 11 charbonnières ont été détruites ce qui représente 570m3 de charbon de bois. C’est essentiellement sur la moitié nord du département que ces opérations ont eu lieu Acoua, Mtsangmouji, Dzoumogné, Longoni, Bouyouni et Tsingoni.
Ces opérations sont particulièrement importantes car elles ouvrent des risques importants à plusieurs niveaux. La déforestation des forêts par la coupe d’arbres qui ne sont pas destinés à l’être est conséquente pour produire le charbon.
Les tailles affaiblissent le couvert forestier par ailleurs les charbonnières font courir le risque d’une non maîtrise du feu qui peut se propager et occasionner des feux de forêt difficilement maîtrisables vu les sites choisis par les contrevenants pour installer leurs opérations illégales.
Par ailleurs, ce charbon de bois clandestin est essentiellement destiné aux populations clandestines qui vivent dans les forêts et dans les bidonvilles. Cette lutte contre les charbonnières se révèle donc être un atout dans la lutte contre l’immigration clandestine.