Les dommages causés sur les véhicules du réseau de transport scolaire sont considérables et mettent en danger la survie même des entreprises. Le phénomène se poursuit, il vient en tout cas de reprendre à Koungou…
Après près d’un mois de calme relatif sur le département en matière d’insécurité, les bandes ont de nouveau quitté les hauteurs et sont de retour pour pratiquer leur sport favori, les caillassages des usagers de la routes ou des bus de transport scolaire, sans oublier les forces de l’ordre.
Ainsi, lundi à Koungou en toute fin d’après-midi, des jeunes ont commencé à se battre en pleine rue. Il s’agissait selon les témoins de jeunes de Koungou s’affrontant avec d’autres de Majicavo. Tout a commencé lorsqu’un autocar s’est arrêté et que le chauffeur a fait descendre des passagers. C’est leur apparition qui a tout déclenché avec une rixe débutant dans le bus, puis sur la voie publique.
Dans le prolongement un peu plus tard dans la journée, mais au même endroit, des jeunes sont là encore descendus d’un bus de transport scolaire et qui se sont mis à caillasser le véhicule qui venait de les transporter.
Mais cette fois, la population présente est intervenue et a interpellé les deux individus qui ont immédiatement été remis aux forces de l’ordre qui avaient été alertées par Transdev, le conducteur ayant eu le temps de signaler qu’il était en train de se faire agresser.
Les gendarmes ont ainsi pu prendre en charge les deux fauteurs de troubles qui vont désormais devoir répondre de leurs actes.
En attendant, il a une nouvelle fois s’agi d’une belle petite soirée à Koungou, théâtre régulier de ce type d’exactions.
Mais celles-ci pourraient être moins fréquentes si effectivement la population intervient comme elle l’a fait lundi, les caillasses risquent alors de pleuvoir moins fort.
Si à cela s’ajoute le retour de la parentalité, alors un grand pas en avant sera franchi, mais c’est encore très loin d’être le cas…
Samuel Boscher