Comme chaque mois depuis des années, la préfecture vient de réviser les prix des carburants dans les stations et les nouvelles ne sont pas bonne dans la mesure où ils sont en hausse.
Ainsi, au 1er février 2023, le supercarburant prend 7 centimes et passe à 1,75 €/l lorsque le gazole augmente de 2 centimes à 1,55 €/L.
Vient ensuite le pétrole lampant qui grossit de 3 centimes à 1,11€/L, puis le mélange détaxé qui s’envole de 6 centimes à 1,21€/L.
Enfin, le GO marine suite la tendance inflationniste à 1,15 €/L soit 1 centime de plus.
La seule bonne nouvelle du mois vient de la bouteille de gaz qui perd 1 euro et se positionne à 25 euros, soit l’un des tarifs les plus bas enregistré ces 10 dernières années.
L’année 2023 démarre donc sur les chapeaux de roues avec des flambées à la pompe s’expliquant principalement par l’évolution des cours de l’essence et du gazole.
Il faudra donc surveiller de près les budgets carburants qui vont encore être lourdement amputés. Mais la situation est moins grave qu’en métropole où les prix du Supercarburants et du gazole avoisinent aujourd’hui, en tout cas ils s’en rapprochent dangereusement, des 2 euros par litre.
Faut-il s’en satisfaire pour autant ? Certes non, les aides sont parties et il n’est pas certain que l’indemnité de 100 euros face passer la pilule inflationniste que la population a de plus en plus de mal à avaler. Car si les carburants s’envolent, le coût de la vie en général aussi…
Samuel Boscher
