Nouveau drame de l’immigration clandestine avec une journée 23 août 2022 qui aura été en la matière très chargée alors que les voyages officiels des ministres n’étaient pas encore achevés. De quoi donner un autre aperçu au premier flic de France Gérald Darmanin dont le voyage se concentrait notamment sur ce sujet.
Ainsi, en début de matinée vers 9 heures dans le Sud de l’île en N’Gouja et Bouéni, un kwassa a été signalé chaviré par des témoins qui ont vu la scène du rivage et parce que le pilote aurait lui-même appelé la gendarmerie pour alerter du naufrage.
La brigade nautique s’est bien évidemment rendue immédiatement sur place pour porter secours aux passagers sans les trouver cependant.
Ne le voyant pas, les militaires enverront en fin de matinée l’avion dédié à la surveillance des côtes dans le cadre de la LIC afin de localiser d’éventuels survivants. L’avion aussi rentrera bredouille.
En fin de journée, ce sont les citoyens vigilants qui signaleront deux hommes rescapés retrouvés sur une plage et profondément choqués.
Entendus, ils expliqueront qu’il y avait beaucoup de familles à bord du kwassa, dont de nombreux enfants, des nourrissons et que nombre d’entre eux auraient péri dans le naufrage.
Le bilan précis n’est malheureusement pas connu.
Plus tard dans la journée, au Nord de l’île cette fois, un kwassa sanitaire a déposé deux passagers malades sur la plage de Tanaraki et ce, devant les plagistes qui contacteront immédiatement la gendarmerie.
Sur place et face à la gravité de l’état de santé des personnes alertera le SAMU qui sur place constatera le décès de l’un deux, le second ayant un bras et une jambe fracturée et lourdement commotionné.
Il expliquera avoir eu avec l’homme décédé un grave accident de la circulation en moto la veille à Anjouan et ils auraient été envoyés à Mayotte pour y être soignés.
Deux situations dramatiques qui font pourtant partie du quotidien de Mayotte…