L’entrée de la préfecture est occupée depuis plusieurs jours par des ressortissants africains qui ont dressé un campement improvisé avec femmes et enfants. Ils demandent de meilleures conditions de vie ainsi que le droit de travailler.
Or, pour la troisième fois, ils ont été délogés ce matin par les forces de l’ordre. En plein voyage officiel du ministre de l’intérieur, il ne pouvait en être autrement.
En attendant, les questions de l’aide médicale d’État, du droit d’asile et des droits des migrants se posent à Mayotte.
Mais c’est surtout le nombre de personnes qui rentrent si facilement sur le territoire chaque année qui devrait occuper les débats.