Le président de la communauté de communes de Petite-Terre et aire de Dzaoudzi Saïd Omar Oili condamne ce qu’il a qualifié d’incendie criminel des locaux de l’inteco.
Pour sa part, la députée Estelle Youssouffa réagit aussi et interpelle une nouvelle fois l’État quant à l’insécurité qui s’est empare du territoire…
“Encore une fois à Mayotte, une institution de la République est détruite par un incendie: nous demandons une réponse forte et concrète de l’Etat face à la destruction cette nuit des bureaux de l’Intercommunalité de Petite-Terre. La Petite-Terre et ses habitants qui subissent un déchaînement de violence inouïe depuis plusieurs jours, dans l’indifférence générale. Cet après-midi, des jeunes ont monté des barrages à Kaweni pour bloquer la route principale vers le Nord, incendier le mobilier urbain et caillasser les voitures parce que la Police aux Frontières intensifie les contrôles d’identité et les reconduites à la frontière. La population est toujours quasiment seule face aux vandales qui opèrent dans l’impunité totale, parfois à quelques dizaines de mètres des bâtiments des forces de Police et de Gendarmerie. Mayotte est courageuse et forte mais nous ne voulons plus compter les morts et les blessés, craindre pour la sécurité de nos enfants et n’avoir que pour seul horizon la survie ou le départ. Il appartient au gouvernement de ramener par tous les moyens l’ordre public et la paix à Mayotte: nous ne pouvons plus endurer cette terreur, la peur doit changer de camp et la République reprendre le terrain laissé aux voyous” lance la parlementaire et ce, à quelques jours d’une visite officielle à Mayotte du premier flic de France, Gérald Darmanin….