Les organisations syndicales du Conseil Départemental continuent de maintenir la pression sur les élus et la direction de l’institution. Le président de la Président SNT CFE-CGC SL CD976 dénonce dans un communiqué de presse la situation des médiateurs intervenants dans les autocars de transport scolaire.
Une manière de rappeler que le compteur tourne et que le préavis pourrait se transformer en grève après le ramadan si rien n’est fait. « Alors que des agents du Conseil départemental issus de différents services bouclaient une première journée de grève le 31 mars dernier, dénonçant des conditions de travail incongrues, ainsi que des traitements disproportionnés au regard des exigences de leur métier, nous apprenons ce jour qu’à 5h20 du matin, au rond point de Passamaintiy un collègue médiateur fut sauvagement agressé sur son lieu de travail par un groupe d’individu.
Il s’en est suivi une conduite aux urgences avec l’aide des sapeurs-pompiers. Une semaine plutôt, un collègue responsable des médiateurs dans le secteur nord était également agressé. Outre la condamnation évidente des actes de violence perpétrés ici et là dans le territoire de Mayotte, le SNT CFE-CGC au Conseil départemental présidé par ASKANDARI Allaoui, tire l’attention sur la responsabilité de l’autorité territoriale ayant organisé l’emploi et des médiateurs et des contrôleurs oeuvrant avec les transporteurs scolaires.
En effet, les médiateurs sont mis à disposition auprès d’un prestataire selon des conditions et des modalités qui échappent aux instances consultatives, espace dans lesquels l’administration et les représentants de personnel fixent les règles d’emploi des agents conformément aux textes régissant la fonction publique territoriale. De tels manquements sont de nature à engager sérieusement la responsabilité de l’autorité territoriale. Les conditions de rémunération de ce personnel sont problématiques. Les horaires de travail également. En ce sens qu’il y a une disparité fragrante entre les horaires théoriques et les horaires pratiquées. Ce qui pousse gratuitement ces agents à se retrouver dans des conditions et horaires de travail déplacées avec des conséquences fâcheuses. Ce qui naturellement entrainent ces agents dans des situations où non seulement ils risquent leur vie à cause de la situation d’insécurité, mais plus généralement parce qu’ils se retrouvent très souvent dans des situations où ils ne sont pas couverts. De tout cela, le SNT CFECGC (SL CD976) demande au président du Conseil département de se mettre, sans délai, en conformité, avec le règlement intérieur du personnel du Conseil département en ce qui concerne ces corps de métier. »