“Nous, personnels du LPO de Dzoumogné, nous constatons que depuis 2 ans maintenant, le lycée est régulièrement le fait d’incidents, la plupart du temps fruits d’agressions d’éléments extérieurs. Nous ne comptons plus les évacuations, blessures, traumatismes, vols (sans compter les véhicules endommagés) tant au niveau des élèves que des adultes” indiquent les personnels de l’établissement qui établissent une liste non exhaustive de ce qui a pu se produire : “Juin agression de trois collègues et du proviseur, Les examens se sont déroulés au milieu des violences, depuis début septembre, tous les 2 ou trois jours, des cailloux sont lancés dans la cour, mardi 14 septembre un élève a pris un coup de couteau devant le lycée,, vendredi 17 septembre, vol à l’arraché du portable d’un collègue devant le lycée, mardi 21 septembre un élève a été coursé depuis la poste et a dû se réfugier dans le collège, jeudi 23 septembre attaque au cocktail Molotov et intrusion dans le lycée…”
Cela fait en effet beaucoup…
“Aujourd’hui, nous avons conscience que l’éducation nationale a fait beaucoup pour sécuriser le site, mais peut-on sécuriser un lycée situé au milieu d’un volcan ?” questionnent les personnels qui estiment travailler dans “une situation de danger grave et imminent.
C’est pourquoi, ils ont décidé d’exercer leur droit de retrait depuis le 24 septembre 2021 et e, jusqu’à ce que “notre administration sécurise nos conditions de travail”.