Plus de deux semaines après l’arrestation par la police des auteurs présumés d’un projet de coup d’État à Madagascar, le président malgache, Andry Rajoelina, s’est publiquement interrogé ce dimanche soir sur l’éventualité de l’implication de la France dans cette affaire.
“Si on veut me tuer, c’est à cause de mon engagement à protéger notre Nation„ a-t-il affirmé sur les chaînes publiques de télévision tout en ajoutant, comme pour enfoncer le clou : “parmi les cerveaux de l’assassinat figure un colonel français qui a commandé des régiments au Tchad, au Kosovo et en Afghanistan”…
En outre, le chef de l’État malgache et comme il fallait s’y attendre, a fermement condamné ce projet présumé de coup d’État, soulignant que “la divergence de points de vue ne justifie pas un meurtre”. Mais il a aussi tenu à rassurer : “laissons la justice travailler, je n’ai pas de problème personnel dans mes relations avec la France” (…) “Il faut attendre les résultats de l’enquête qui va révéler s’il s’agit d’un acte isolé ou non. C’est l’enquête qui va répondre à tout ça”…