Les manifestations contre le Pass sanitaire ressenti telle une obligation vaccinale, se multiplient et ont d’ailleurs donné lieu à des heurts en métropole. Mayotte reste silencieuse sur le sujet pour le moment et à une heure où les lignes bougent, notamment du côté des personnels soignants. En effet, le projet de loi actuellement soumis à l’examen du conseil constitutionnel instaure la vaccination obligatoire pour eux.
Une note de la direction générale des hôpitaux va dans ce sens.
“Sous réserve de la validation par le Conseil constitutionnel, la loi relative à la gestion de la crise sanitaire prévoit l’obligation de justifier son statut vaccinal, à compter de l’entrée en vigueur de cette loi, soit probablement dès le lundi 9 août 2021, pour l’ensemble des professionnels exerçant en établissement de santé” indique la note.
Concrètement, et sous réserve des mesures d’application de la loi, cela signifie qu’à compter de cette date, et jusqu’au 14 septembre inclus, tous les agents devront présenter leur « pass sanitaire » :
– soit un certificat de vaccination (une ou deux doses selon le schéma vaccinal requis) ;
– soit un certificat médical de rétablissement après infection Covid en cours de validité ;
– soit un test PCR ou antigénique négatif datant de moins de 48 heures ;
– soit un certificat médical de contre-indication à la vaccination.
“Dans la mesure où le planning définitif prévoit que vous travailliez à partir de la semaine du 9 août, il est donc impératif de vous munir de votre « pass sanitaire » (justificatif de vaccination d’une ou deux doses selon le schéma vaccinal requis, ou certificat médical de contre-indication, ou certificat médical de rétablissement)” poursuit la note qui précise les modalités du dispositif : “en l’absence de présentation d’un de ces justificatifs, vous devrez réaliser un test PCR ou un test antigénique avant votre prise de poste et le répéter toutes les 48 heures”.
Pour ce qui est de la vaccination proprement dite, le document confirme qu’elle deviendra obligatoire à compter du 15 septembre, au moins pour la première dose et à compter du 15 octobre avec un schéma vaccinal complet (sauf contre-indication)…
Il est à noter que ceux qui ne respecterons pas ces directives ne seront pas licenciés, mais des retenues sur salaires pourront être opérées, ce qui a le don de faire royalement grincer des dents.