L’information courrait à toute allure dans les couloirs de santé publique France, une troisième dose de vaccin serait nécessaire pour aller au bout du processus. Pfizer n’avait pas caché l’idée et celle-ci se confirme. En effet, pour boucler la boucle “vaccinatoire” contre la Covid, il faudra se faire piquer non plus deux fois mais trois.
Mais attention, cela ne concerne pas forcément tout le monde. En effet, conformément à l’avis du 6 avril 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), l’injection d’une troisième dose de vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna) est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées.
Qui plus est, pour lutter contre la poussée du variant Delta dans l’Hexagone, le chef du gouvernement Jean Castex, en déplacement à Blois (Loire-et-Cher) hier, a laissé entendre que les personnes les plus à risques face au Covid-19 allaient devoir se plier à une troisième injection du vaccin : « Sans doute que pour les plus vulnérables, qui ont été vaccinées les premiers à la fois parce qu’ils sont vulnérables et que cette vaccination est intervenue de manière anticipée, il nous faudra une troisième dose parce que les défenses immunitaires s’affaiblissent ».
Cela ne concerne donc pour le moment pas tout le monde, mais Pfizer n’avait pas caché qu’une troisième dose pour tout le monde serait à envisager, avant de devoir se faire “piquer” chaque année, comme pour la grippe. C’est ce qui s’appelle dans le jargon un vaccin de rente…