Le 7 janvier dernier, une manifestation contre le régime d’Azali Assoumani a bousculé l’actualité de la Grande Comore, non par la virulence des manifestants, mais pour la manière dont les choses se sont déroulées. En effet, le mouvement a été réprimé, sévèrement et des personnes ont été interpellées. 7 au total et elles ont été jugées et condamnées hier à des peines allant jusqu’à 5 ans de prison. En effet, ce qui constituait de banales infractions se sont transformées en atteintes à la sécurité publique voire à la sécurité de l’État.
Il n’est donc pas permis de dire une nouvelle fois que la démocratie et la liberté d’expression brillent aux Comores.