novembre 03, 2024

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Le CMEM hausse le ton et demande des comptes quant aux derniers événements tragiques

CMEM

16h40 – Il y a quelques semaines maintenant, face aux violences et à la montée de la délinquance qui finissent par affecter l’économie toute entière de l’île, le patronat s’est réuni et a constitué un collectif.
Face aux derniers affrontements ces derniers jours, dont la violence inouïe a raisonné jusque dans les médias métropolitains, le Collectif du Monde Économique de Mayotte (CMEM) s’indigne des évènements “inadmissibles et d’une violence indescriptible survenus ce week-end, dans les quartiers de Mamoudzou”.

“Une fois de plus, notre territoire est le théâtre d’agressions ayant fait une dizaine de victimes, et laissé un enfant entre la vie et la mort. Le Collectif s’indigne d’autant plus que ces heurts sont commis par des jeunes, voire des très jeunes, ce qui nous questionne sur la responsabilité collective dans l’accompagnement et l’éducation de la jeunesse sur le territoire mahorais. Malheureusement, ces affrontements tendent à se normaliser, banalisant ainsi des actes intolérables de plus en plus récurrents. Depuis plusieurs semaines, les messages d’engagement et les promesses se succèdent pour trouver une solution à l’insécurité. Cependant, nous ne voyons aucun résultat tangible et nous déplorons la dégradation de la situation. Enfin, le Collectif souhaite mettre en garde contre les prises de parole qui se contentent de rechercher des explications, voire des justifications au contexte actuel, et s’inquiète de la normalisation du communautarisme et de la banalisation de la stigmatisation, au lieu de la recherche de solutions capables de contenir la situation et d’en gérer les impacts éducatifs, sociaux, et économiques. Plus que jamais, le Collectif du Monde Économique de Mayotte est convaincu que seule une solution participative, prenant en compte l’ensemble des acteurs sur le territoire, permettrait d’enrayer la violence qui touche nos enfants, paralyse nos entreprises et gangrène notre île” martèle le CMEM dont le ton monte.

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