novembre 25, 2024

Top pub
Top pub

« Joint Action Days » à la manoeuvre sur le territoire

Codaf

12h10 – Parmi les fléaux qui touchent Mayotte, le travail illégal ou traite des êtres humains aux fins d’exploitation par le travail, est sans doute l’un des plus importants. Mais la problématique n’est pas propre à Mayotte et touche l’Europe aussi. C’est pourquoi, la semaine « Joint Action Days » (JAD) organisée au niveau de l’Union Européenne par EUROPOL, du 14 au 19 septembre 2020 a été mise en place et la Gendarmerie de Mayotte s’est à ce titre mobilisée.

12 contrôles coordonnés ont ainsi été réalisés sur l’ensemble du territoire avec les militaires, accompagnés par l’Unité régionale de contrôle de travail illégal (Dieccte). Ils ont donné lieu à des constats d’infractions de travail dissimulé par dissimulation de salariés, dissimulation d’activité mais également relevant des conditions de travail et d’hébergement contraire à la dignité. “L’ensemble des partenaires du CODAF renforcera ces contrôles dans les prochains jours. Le secteur Maritime est également engagé dans ces opérations de contrôle EUROPOL. L’unité littorale des affaires maritimes, la Gendarmerie maritime, la Direction de l’agriculture et de la Forêt, les Services de la consommation, concurrence et répression des fraudes ainsi que l’unité régionale de contrôle travail illégal (Dieccte) ont procédé aux contrôles sur les conditions de commercialisation des produits de la mer et la lutte contre le travail illégal” indique encore la préfecture.
Une opération s’est ainsi déroulée sur Petite-Terre au rond-point Four à Chaux, quai de débarquement. Plusieurs navires ont ainsi fait l’objet de vérifications sur les produits de la pêche, leur provenance et la revente du poisson. À cette occasion, plus de 250 kg de poissons ont été saisis en vue de sa destruction (rejet à la mer).
En effet, plusieurs infractions sur la vente au détail des produits de la pêche sans affichage et sur les conditions sanitaires non respectées ont été constatées et ont fait l’objet d’une contravention pénale de classe 5 de 1 500 €.

Articles associés