novembre 25, 2024

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Fausse alerte à la bombe : deux adolescents de 16 ans interpellés

10h39 :

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Le 31 mai 2017 à 9h00, la secrétaire du proviseur du lycée polyvalent de Chirongui reçoit un appel téléphonique d’un individu annonçant que son frère, scolarisé en classe de seconde, s’est rendu au lycée en possession d’une bombe. Aucune autre information n’est communiquée par l’appelant.

Immédiatement informé, le chef d’établissement en réfère sans délai auprès du vice-rectorat. En concertation avec l’autorité administrative et le commandement de la gendarmerie de Mayotte, l’évacuation immédiate de l’établissement est décidée.

En présence d’une quinzaine de militaires de la BTA de Mzouazia ainsi que des DSI éponyme et de celui de Sada, les 950 élèves, 45 professeurs, 12 administrateurs sont évacués dans le calme.

L’Antenne GIGN locale est pré-alertée.

Après évacuation, les élèves sont rassemblés à distance, sur le parking des bus. Un gel des lieux et mis en place et un dispositif de fouille est déployé. L’ensemble des locaux éducatifs et techniques est fouillé et une vérification visuelle des sacs est réalisée. Aucun objet susceptible de nuire n’est découvert.

Sur décision de l’autorité administrative, les élèves sont réintégrés dans les salles de cours.

Concomitamment, les investigations entreprises permettent rapidement d’identifier le titulaire du téléphone portable à l’origine de l’alerte. Son audition, puis celle de l’utilisateur habituel du téléphone, lui-même scolarisé dans l’établissement, permettent d’établir que le portable aurait été prêté un court instant à deux autres élèves qui auraient saisi l’occasion pour passer l’appel.

L’enquête se dirige vers un canular imbécile.

Le 1er juin 2017 à 10h30, deux adolescents âgés de 16 ans sont interpellés au sein de l’établissement et placés en garde à vue dans les locaux de la BTA de Mzouazia pour : «divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse ».  Deux autres personnes sont entendues en qualité de témoin.

La commission de telles infractions peut entraîner des peines pouvant aller jusqu’à 30 000 € d’amendes et 2 ans d’emprisonnement.

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