décembre 20, 2024

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Deux nouveaux films à Alpa Joe : BGG et Elvis & Nixon

10h06 :

Capture d’écran 2016-08-12 à 10.08.30 Capture d’écran 2016-08-12 à 10.08.13

En cette période du mois d’août, qui annonce la rentrée scolaire, toujours aussi stressante, la salle de cinéma Alpa Joe propose de grands moments de détente, de fous-rire et d’émerveillement. À l’affiche, deux nouveaux films.

Le premier, Le BGG (bon gros géant), tiré de l’œuvre de Roald Dahl réunit un duo de choc qui a déjà fait ses preuves : Melissa Mathison et Steven Spielberg, respectivement auteure et réalisateur du film culte E.T. et de BGG. Dans ce dernier, il est question d’un bon gros géant qui n’est pas tout à fait gros. Donc, il est plutôt riquiqui et carnivore, comparé aux neufs créatures gigantesques avec qui il cohabite difficilement au pays des Géants, là-bas au nord du Royaume-Uni. Le film est brillamment mis en scène et regorge de merveilles. Les effets spéciaux heurtent un peu au départ mais la photographie et le jeu des échelles de taille finissent par emporter dans ce monde de rêves qui fascinera votre progéniture et qui vous replongera dans un imaginaire dont vous ne pourrez vous lasser. À voir en famille.

Le second film, Elvis & Nixon, est réalisé par Liza Johnson. Par son titre, il annonce déjà un lien incongru et inattendu entre le célèbre chanteur Elvis et le président de la maison blanche Nixon. Mais plongeons d’abord dans l’histoire… Le 21 décembre 1970, Elvis Presley se rend à la Maison-Blanche pour demander un entretien avec Richard Nixon. Son but ? Obtenir un statut d’agent fédéral afin de lutter contre la décadence de l’Amérique, menacée par la drogue et les opposants à la guerre du Vietnam… La fameuse discussion, souvent très drôle, dans le bureau ovale entre un King qui ne doute de rien et un Nixon d’abord méfiant, puis intrigué et finalement séduit par cette super­star qui, comme lui, déteste les hippies. Les acteurs, pourtant éloignés physiquement de leurs personnages, sont convaincants. Le premier par son outrance dans la peau d’un paysan madré est très drôle; le second par sa subtilité, son obsession des armes à feu, son goût pour le karaté, ses costumes clinquants était, en lui-même, une caricature. L’acteur a eu l’intelligence de rester sobre pour composer un Elvis complexe, conscient du mythe qu’il est devenu mais en même temps grotesque et touchant…

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