
En grève illimitée depuis le 25 février 2025, le mouvement social se poursuit du côté de ETPC et prend un nouveau tournant comme l’explique un gréviste : « Ce matin, à 9h30, la CGT a reçu une assignation en référé d’heure à heure. Il parait que l’on a menacé des clients, des chauffeurs, des salariés qui veulent travailler. Tout ça, c’est faux. »
Les négociations sont à l’arrêt entre les deux parties qui campent sur leur position. « Le directeur ne veut pas communiquer. Il nous a donné du riz, des tomates pelées, des sardines et des moyens pour téléphoner à notre famille. Et maintenant on serait ingrat envers notre employeur ! », s’exclame un salarié gréviste qui précise que « on est ouvert au dialogue ». Les salariés ont reçu une prime de partage de la valeur, et le directeur ne souhaite pas aller au-delà, mais pour les salariés, cette prime n’a rien à voir avec leur revendication pour une prime Chido de 3 000 euros.
Ce jeudi, la suite du mouvement social va donc prendre place devant un juge du tribunal judiciaire de Mamoudzou. Une audience importante pour la suite du mouvement social qui pourrait s’inscrire dans la durée selon la délibération des magistrats.