
Alors que ce mardi ne devait pas être une journée de grève au tribunal judiciaire, les greffiers, fonctionnaires et personnels concernés ont décidé de passer à la vitesse supérieure avec une grève illimitée. « On veut que ce mouvement soit suivi d’effets, faire grève une seule journée, ça ne suffira pas pour revendiquer nos droits », explique Tiana Abdou, greffière au tribunal judiciaire de Mamoudzou. « On a des conditions de travail qui sont très précaires », ajoute Gabriel Ibbou, greffier au tribunal judiciaire de Mamoudzou.
Les revendications sont multiples, avec, entre autres, un manque criant d’effectif qui impacte le travail de la justice, et ce bien avant le passage du cyclone Chido qui n’a fait qu’aggraver des difficultés déjà présentes. Ils réclament également une prime Chido et d’être enfin entendue par leur ministère.
La grève pourrait donc s’inscrire dans la durée alors que la CFDT pénitentiaire a décidé de rejoindre le mouvement social.