Que ce soit à Bandrélé, Dembéni, Combani, Miréréni, Kahani, ou ailleurs à Mayotte, la violence se propage comme une trainée de poudre. François-Xavier Bieuville s’interroge sur cette reprise de la violence. Pour lui, il s’agit d’une « reprise étonnante de l’insécurité. Comme s’il y avait une coordination des choses, une concomitance. » Cette nouvelle vague de violences serait-elle le fruit de chefs d’orchestre ou bien d’une contagion sociale ?
« Je ne lâcherai pas l’affaire sur la question de la sécurité. Je suis pleinement mobilisé pour employer tous les moyens que met la loi à ma disposition, sans aucune limite », explique-t-il. » Le préfet rappelle que la lutte contre la violence c’est de la responsabilité de tous : l’État, les communes et les parents. « Tout le monde doit prendre sa part. C’est parce que nous aurons un dispositif complet que nous pourrons réussir à rétablir cette sécurité. »
Il y a trois semaines, des actes de violence avaient émergé à Tsoundzou 1. Une réponse ferme et plus de trente interpellations avaient permis un retour au calme. Pour le préfet, « s’il faut remettre le couvert, je remettrai le couvert, je n’hésiterai jamais sur le rapport de force parce que, malheureusement, avec ces personnes, il n’y a que le rapport de force qui fonctionne. »
