Dans une lettre adressée aux présidents de groupes parlementaires, le maire de Mamoudzou interpelle sur l’urgence d’une reconstruction ambitieuse pour Mayotte après le cyclone Chido. Il dépeint une île meurtrie : « Mayotte est devenue, sous nos yeux, le plus grand cimetière à ciel ouvert. »
Il dénonce un projet de loi d’urgence incomplet, insuffisant pour répondre aux besoins vitaux de la population et transformer durablement le territoire. Parmi ses priorités figurent la sécurisation des habitants, l’interdiction de reconstruire des bidonvilles, et la construction de logements adaptés.
Il réclame également un fonds d’urgence pour réhabiliter les écoles détruites et en construire de nouvelles, affirmant qu' »un enfant sans école, c’est une République qui vacille. » Le maire insiste sur la nécessité d’une gouvernance locale, en incluant élus et représentants de la société civile, et demande une simplification des procédures administratives.
L’appel se veut solennel : « Ce texte doit être un rendez-vous avec l’Histoire. » Il exhorte les parlementaires à faire preuve de courage et d’ambition pour sauver Mayotte et offrir un avenir digne à ses habitants. « Sauver Mayotte, c’est sauver la République. »
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