Le prévenu, réfugié politique comorien, décrit à la barre un père aimant, mais les faits révèlent un homme violent. Apercevant sa fille mineure discuter avec son petit ami, il l’a frappée, la faisant perdre connaissance. À son réveil, il l’a menacée, saisie par le cou et frappée contre des tôles et le sol. Des témoins ont cru la fille morte, et elle a reçu 8 jours d’ITT. L’audience révèle une violence banalisée au sein de la famille, où la jeune fille déclare avoir subi des coups réguliers depuis des années. Bien qu’il minimisait les faits, il a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, et devra suivre un stage pour se soigner.