Lors d’une conférence organisée, la Nouvelle Opaco, le Modec et le Synaco ont exprimé leurs inquiétudes face à des pratiques commerciales illégales menées par des étrangers. Ces activités, souvent en dehors du cadre légal, fragilisent les commerces locaux et menacent l’économie nationale.
Les secteurs traditionnels, comme la vente de produits alimentaires et les commerces de proximité, sont particulièrement touchés. Selon Sitti Djaouharia, présidente de la Nouvelle Opaco, certains étrangers, entrés aux Comores avec des visas touristiques, deviennent commerçants sans suivre les procédures légales, utilisant parfois leurs domiciles comme entrepôts. Cette situation accentue les difficultés des commerçants locaux, déjà éprouvés par des crises économiques.
Les organisations patronales appellent à une application stricte des lois existantes et à des mesures pour protéger l’économie locale, tout en soulignant qu’elles ne s’opposent pas à la présence étrangère, à condition que celle-ci respecte les règles en vigueur. Une situation qui n’est pas sans ironie tant elle rappelle les reproches adressés par les Mahorais aux Comoriens sur des pratiques similaires à Mayotte.