Un camp de fortune abrite une cinquantaine de migrants africains aux abords du centre d’hébergement Coallia à Tsoundzou. Hommes, femmes et enfants, souvent en grande précarité, vivent sous les arbres après avoir quitté des structures d’accueil temporaires ou dépassé leur période de rétention administrative. La plupart attendent des papiers pour quitter Mayotte, mais l’absence de laissez-passer consulaires les bloque sur l’île.
L’insécurité croissante inquiète particulièrement les femmes, qui dénoncent des vols fréquents. Face à cette crise, les autorités locales manquent de moyens pour gérer une situation qui interroge sur les limites d’accueil de Mayotte.