septembre 01, 2024

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Conférence controversée à Bakou sur l’avenir de Mayotte

Le 2 et 3 septembre 2024, une conférence à Bakou, en Azerbaïdjan, a été annoncée par une agence de presse officielle d’Azerbaïdjan réunissant des représentants de Mayotte et des Comores. Cette rencontre aurait pour objectif de dénoncer les politiques françaises qualifiées de « néocoloniales » par le régime azerbaïdjanais. Le gouvernement utilise cette conférence pour intensifier la pression politique contre la France, profitant des tensions existantes.

Lors de cet événement, diverses personnalités, incluant des diplomates, des scientifiques, des ONG et des membres de partis politiques des Comores, sont attendues pour discuter de l’administration française de Mayotte. L’agence APA précise que le court-métrage « Mayotte : l’île de la mort » sera projeté pour illustrer les prétendues inégalités entre les habitants de Mayotte et les « riches colons français ». Abbas Abbasov, directeur exécutif du groupe de l’initiative de Bakou, interviendra également pour dénoncer la présence française sur l’île. Depuis 2023, le régime azerbaïdjanais, sous la direction d’Ilham Aliyev, a régulièrement utilisé Mayotte comme un outil de critique contre la France, sans jamais prouver la participation réelle de Mahorais. Aucun nom n’a été communiqué pour les « représentants de Mayotte », suscitant des doutes sur la véracité de cette participation.

Ces tentatives d’attirer des représentants des territoires d’outre-mer français à des conférences dénonçant le « colonialisme français » ne sont pas nouvelles pour le régime d’Aliyev. Cependant, elles ont souvent été marquées par un manque de preuves tangibles concernant la présence des personnes annoncées. Le passé aurait montré que, malgré les annonces, ni des Mahorais ni des Comoriens n’auraient participé à ces événements.

En attendant de voir si des représentants de Mayotte se rendront réellement à Bakou, cette conférence apparaît comme une nouvelle manœuvre politique de Bakou contre la France, dans un contexte de relations tendues et de critiques mutuelles exacerbées par la position française sur l’Arménie.

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