Dimanche matin, environ 65 Somaliens ont débarqué sur la plage de Mliha, à Mtsangamouji, selon des témoignages. Ces migrants, livrés à eux-mêmes, soulèvent à nouveau la question cruciale des migrations africaines vers l’île. Avec les filières bien établies entre la Somalie et Mayotte, les autorités locales doivent traiter cette problématique avec sérieux. Ces migrants, sans assistance, posent un nouveau défi aux autorités locales. La question migratoire africaine doit être abordée avec sérieux tant par les services de l’État que par les communautés locales.
La situation souligne l’urgence de mettre en place des mesures concrètes pour faire face à ce phénomène persistant. La coopération annoncée entre la préfecture de Mayotte et la Tanzanie devrait s’accélérer, car il est impératif d’endiguer le flux continu d’embarcations en provenance de la Somalie. Le va-et-vient des boutres et kwassas entre Moutoira et Mayotte s’intensifie, mettant en lumière l’ampleur du défi auquel Mayotte est confrontée. La coopération internationale, notamment avec la Tanzanie, doit jouer un rôle central pour contrôler et prévenir les départs clandestins. La multiplication de ces incidents souligne la nécessité d’une réponse robuste et coordonnée, alliant des actions préventives sur les lieux de départ en Somalie et un renforcement de la sécurité à l’arrivée à Mayotte. Il est impératif de protéger les intérêts locaux tout en garantissant la sécurité et le bien-être des migrants.