La question de la protection contre la cybercriminalité est devenue une préoccupation importante du CHM.
Par mois, l’hôpital de Mayotte connaît pas moins de 400 cyber attaques. De la même façon, 30 % des mails reçus par l’établissement sont des spams, sur les 3000 mails mensuels. Et l’impact peut être fort sur l’hôpital : outre les logiciels de rançons qui bloquent les données, beaucoup d’équipements sont biomédicaux, gérés par ordinateur. Les conséquences peuvent être graves. Ainsi il s’agit pour les équipes du CHM de lutter sur deux volets distincts. D’un côte les risques internes, comme les accès physiques, les comptes, les mots de passe, l’obsolescence des équipements non mis à jour qui restent des portes ouvertes pour les hackers. Ou encore l’absence de sensibilisation des utilisateurs exposés à des spams en continu.
De l’autre côté, les risques externes, comme les infiltrations par mail, les attaques web, les connexions des prestataires, mais aussi les accès utilisateurs à distance : le télétravail ajoute des risques potentiels.
Alors dans les solutions proposées, l’on évoque la sécurisation des accès physiques, le renforcement des modalités de connexions, la suppression de comptes génériques, des solutions de filtrage des mails, de pare feux…Mais aussi la sauvegarde des données à Petite-Terre, en cas de catastrophe naturelle ou autre.