novembre 03, 2024

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20 ans de prison pour les braqueurs agresseurs

Le 05 juillet 2017 vers 1 heures 20 du matin à Labattoir, deux individus aux visages dissimulés et armés d’un coupe-coupe et d’un marteau avaient pénétré dans un restaurant au moment où le gérant procédait à sa fermeture. Ce dernier se sentant menacé s’était réfugié immédiatement dans la cuisine en fermant derrière lui la porte grillagée. Alors que le premier individu s’affairait a ouvrir le tiroir caisse, le second avait suivi le gérant, lui portant un violent coup de marteau à travers les mailles de la grille avant de vainement essayer de forcer la porte.

Les deux individus avaient quitté les lieux après avoir dérobé le téléphone et la sacoche du gérant.

Le 29 août 2017 vers 1 heures 45, de nouveaux faits étaient alors commis dans un autre restaurant situé à une centaine de mètres du premier. Alerté par les aboiements de son chien, le gérant dont le domicile est attenant au restaurant s’était rendu au portillon où il avait été frappé par surprise de plusieurs coups de barre de fer par un individu au visage dissimulé. Pendant qu’un autre individu faisait le guet, l’agresseur avait poursuivi la victime jusqu’à son domicile tout en lui assénant des coups. Aidée de son épouse, la victime était parvenue à s’enfermer dans la maison. Évacuée par les secours dans un état de santé critique, la victime s’en était sortie mais a gardé des séquelles ainsi qu’une infirmité permanente.

Les éléments recueillis lors des constatations n’avaient pas permis d’identifier les mis en cause. En revanche, l’analyse des deux faits ont révélé des similitudes, notamment en lien avec la description des auteurs et leur détermination. Par ailleurs, un tatouage particulier avait été remarqué sur l’un des mis en cause lors du visionnage des images de vidéo-surveillance du premier restaurant.

Quelques mois plus tard, alors qu’ils procédaient à la signalisation anthropométrique d’une personne mise en cause pour des faits de violences, les enquêteurs se sont montrés perspicaces en constatant que l’intéressé portait un tatouage identique à celui de la vidéo-surveillance. L’enquête poursuivie, confortée par le rapprochement d’un ADN découvert sur le deuxième restaurant, a finalement permis d’établir son implication aux deux faits et d’identifier le co-auteur.

Jugés en Cour d’assises le 17 et 18 novembre 2021, les deux accusés (qui étaient jusqu’alors en détention provisoire) ont été condamnés à 20 ans d’emprisonnement chacun.

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