Du 17 au 25 septembre 2024, à la cour d’assise de Mayotte, 11 accusés étaient jugés pour la tentative de meurtre sur la personne de Midiar Boinaïdi Djadjou, alors qu’il était en pleine élection municipale. Rien de politique dans cette affaire. Il s’agissait d’une histoire de vengeance, de violence gratuite, comme trop souvent à Mayotte. Les conséquences de cette agression l’ont obligé à rester à la Réunion pendant un an pour suivre une convalescence dont les séquelles sont toujours présentes. D’autres agressions ont également eu lieu plus tard dans la soirée, mais pas aussi grave.
Après plusieurs heures de délibération, les 11 accusés ont tous été condamnés à des peines de prison. Entre 5 et 18 années de réclusion criminelle. Les condamnations prononcées par la présidente de la cour d’assises ont été bien au-delà des réquisitions de l’avocat général.